28 août 2009 à 11:47
ACTU DH 28/08/09
Et si c'était possible ?
1Les raisons d'espérer
Le discours des dirigeants et des entraîneurs est sans équivoque. Raisonnables, ils ne se bercent pas d'illusions et ne veulent pas être pris en délit de vendre du rêve. Le principe de réalité prévaut. Le CFA2 ne fait pas partie des projets à court terme. Sans toutefois faire profil bas, ils n'ont pas prévu d'aller bivouaquer dès cette saison sur les cimes du championnat.
Mais cela n'exclut pas une ambition sage et mesurée. Car le potentiel de l'effectif ouvre le chemin des possibles. Le recrutement, avec l'arrivée d'un des meilleurs défenseurs de DH (Magniet, Angoulême), un des attaquants phares de DH (Onestas, 12 buts avec Angoulême), un ancien du centre de formation de Marseille (Pichet), a même plutôt fière allure. Et il n'est pas terminé puisque les négociations sont avancées avec Coutant (ex-Anglet et Poitiers) et Brodu (ex Châtellerault et Luçon).
Rien n'interdit donc d'aller titiller les favoris (Brive, Limoges, Buxerolles et Chauvigny...) ou de chasser sur les terres des principaux outsiders. D'autant que les jeunes frappent à la porte de l'équipe première et qu'ils savent saisir leur chance, comme ce fut récemment le cas avec Di Fabrizio, Saro ou Razavet.
« Nous voulons tous faire mieux que l'an dernier (7e), affirme Ivan Rabar. C'est possible en étant plus rigoureux sur les fondamentaux, la recherche de l'efficacité, la solidarité et l'engagement. On ne vise pas encore l'accession, financièrement, on ne pourrait pas suivre. Bien sûr, on aimerait que cela aille plus vite, mais il ne faut pas se précipiter. »
2Ce qu'il faut améliorer
Dans un championnat où l'idée de football offensif est aussi rare que la perle dans l'huître, les Rochelais affichent de louables intentions. Elles se sont malheureusement souvent heurtées à leurs propres difficultés à développer du jeu et à le déployer rapidement vers l'avant. Il a clairement manqué un maillon technique capable d'huiler la relation entre la phase de récupération et la construction offensive. Ceci explique qu'avec 34 buts inscrits en 26 matches, les Rochelais n'aient eu que la 8e attaque la saison dernière.
Très prometteuse, la complicité dans ce secteur entre Landry et Onestas devrait contribuer à combler cette lacune. « Nous conservons notre esprit offensif, mais il faut savoir s'adapter et trouver l'équilibre pour ne pas se faire contrer par des équipes qui attendent nos erreurs », pense Ivan Rabar.
Autre progrès à effectuer, brancher le niveau de rigueur et d'engagement sur courant continu. « L'an passé, il nous a manqué cette permanence indispensable dans la concentration et l'effort. Une des leçons que j'ai retenues est qu'il fallait sans cesse marteler les messages de base, sans craindre de rabâcher. »
3L'avis du capitaine
Julien Varachas est désormais un des anciens du groupe rochelais. Le défenseur central adhère au discours collectif.
« Nous sommes des compétiteurs, nous avons toujours envie de gagner, mais on sait aussi que Laleu La Rochelle doit faire les choses dans l'ordre, sans se mettre en danger. La saison dernière, nous avons manqué de régularité et de constance. Était-ce un problème de motivation ? Je n'ai pas vraiment d'explication, toujours est-il que c'était frustrant de ne pas enchaîner les résultats.
Là, je ressens du mieux au niveau de l'implication, du jeu et de la circulation du ballon, même si je sais que rien n'est jamais acquis. Le recrutement va en tout cas apporter une valeur ajoutée et permettre plus de compétition et de concurrence dans le groupe. Cette émulation doit nous tirer vers le haut. »
L'équipe du RVFC version 2009-2010. Au premier rang, de gauche à droite : Mellier, Chevalier, Ferré, Lopez, Lobos. Au deuxième rang, debout : Ladoux, Sabourdin, Tremblé, Bangoura, Baranger. (photo pierre gallien)
La seconde saison consécutive en Division d'Honneur commence pour le Royan-Vaux Atlantique Football Club (RVFC) et son président Emmanuel Cretin.
Les finances et l'effectif sont restés stables par rapport à l'année passée. Sur le plan comptable, malgré la crise, les subventions des municipalités de Vaux-sur-Mer et Royan sont maintenues (moins 3 %). La recette du match Bordeaux - Villaréal (2 - 0), organisé cet été, a largement comblé ce manque.
La rencontre entre le champion de France en titre, face à la formation Espagnole, a connu un succès populaire incontestable (plus de 7 000 entrées). Cette saison s'annonce donc sous de bons auspices côté finances et le président Emmanuel Cretin est satisfait.
« Nous avions pris un gros risque en organisant cette rencontre. Tout s'est bien passé et aujourd'hui je suis soulagé. Nous allons essayer de faire encore mieux l'année prochaine [Marseille serait l'objectif] ».
Sur le plan sportif, Royan-Vaux a tardé, lors du dernier exercice, à assurer son maintien (10e), mais la solidarité du groupe a permis au RVAFC de gagner le droit au redoublement en Honneur.
La défense, le point fort
Cette seconde saison devrait logiquement être plus facile, d'autant que le coach enregistre quatre retours au club (Epiard, Lobos, Desvignes et Bondon) et deux arrivées : celle de Tremblé (Cognac) et de Garcia (La Rochelle). Avec Bouvard, Bondon, Tremblé, en défense, Royan ne sera pas loin d'avoir une des meilleures défenses du championnat.
Par contre, c'est dans l'offensive que le doute subsiste. Quenet et Zaari, partis sous d'autres cieux, leur absence ne sera pas comblée pour le début de championnat. L'arrivée de Mathieu Garcia, dans ce secteur important du jeu, ne sera, en effet, pas effective pour le début du championnat puisque ce dernier est blessé (dos) et n'a pu effectuer la préparation avec ses partenaires (4 semaines out).
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