9 novembre 2009 à 19:52
ACTU DH LA ROCHELLE-AS COZES
FOOTBALL DIVISION HONNEUR (8E JOURNÉE), LALEU LA ROCHELLE - COZES. Un doublé de Florenceau offre le derby aux locaux. Les Cozillons s'enfoncent
Quand les Rochelais se relancent
En se rassurant, les Rochelais ont aussi ruiné les espoirs des Cozillons et de leur nouveau coach Claude Tesson, qui devront attendre pour se refaire une santé. (photo Agnès Naveaux)
Ivan Rabar souhaitait voir son équipe déterminée et conquérante : il n'a pas été déçu. D'entrée, les Rochelais marquent leur territoire. Leur jeu est vif et se déploie rapidement vers l'avant, le rythme est enlevé et la pression imposée à Cozes va vite faire sauter le bouchon. Tout d'abord, Landry rate le cadre de peu (2e et 5e), mais Laleu La Rochelle ouvre le score sur une action d'école. Dès la récupération du ballon, le contre explose, Florenceau est trouvé dans l'espace et son tir croisé fait mouche (6e).
Les actions se succèdent, les combinaisons fonctionnent, les décalages se mettent en place, mais les Rochelais n'enfoncent pas le clou, comme sur cette action où Florenceau s'impose en force face à deux défenseurs, mais croise trop son tir dans la foulée (16e), ou après un terrible cafouillage devant le but de Madiot (18e).
Florenceau imparable
Submergé, Cozes a eu du mal à exister dans ce début de match. Mais le collectif fait le dos rond et s'en sort finalement sans trop de dommages. Après 25 premières minutes de feu, le jeu rochelais s'éteint quelque peu. Au milieu du terrain, l'épatante relation technique entre le trio Romo-Pitcho-Perron va progressivement reprendre les manettes du match.
Il faut d'ailleurs une parade « Llorissienne » de Renoux, suite à une reprise de volée de Perron, pour empêcher l'égalisation (30e). Les attaques cozillonnes sont plus déliées et percutantes, mais un tir de Perron s'envole dans le ciel rochelais (39e). Le jeu s'est donc équilibré. Il va falloir un exploit pour que la balance penche vraiment du côté rochelais. De plus de 25 mètres, Florenceau envoie une fusée à tête chercheuse qui trace sa route et touche la lucarne de Madiot (51e). Surpuissant et imparable.
Cozes n'abdique pas et trouve les ressources pour réagir, mais Renoux va faire le métier. Il repousse un tir de Pitcho d'une claquette (68e), puis détourne une reprise de Leciomir d'une superbe parade au ras du sol (91e).
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